jeudi 30 octobre 2008
Métro Porte Dauphine
Mêmes les panneaux de lave émaillée de couleur orange ont été conservés.
mardi 28 octobre 2008
104 rue d'Aubervilliers
Entre 1872 et 1874 l'architecte Delebarre de Bay transforme le site pour le "Syndicat des fabriques des églises et des consistoires". Il lui donne le visage que nous connaissons aujourd'hui, modèle exemplaire de l'architecture indutrielle de la fin du XIXème siècle, tout en fer et en verre. En 1905, avec la loi de séparation de l'église et de l'état, les pompes funèbres deviennent un monopole public de la ville. L'activité des pompes funèbres fera vivre de nombreux métier, des menuisiers pour construire les cercueils aux plombiers pour les sceller. Le dernier cercueil est sorti du "104" en 1998.
La restauration et le nouvel aménagement sont dues à l'architecte Jacques Pajot. La notice de classement des Monuments historiques qualifie sobrement l'ensemble de "édifice fonctionnaliste proche de l'architecture des grandes gares". On ne peut mieux dire.
dimanche 26 octobre 2008
1 place du Général Catroux
vendredi 24 octobre 2008
2 Place du Général Catroux
mercredi 22 octobre 2008
14 Place du Général Catroux
Les travaux ont commencé en 1877 sous la direction de l'architecte Hippolyte Duttenhofer.
dimanche 19 octobre 2008
Musée Cernuschi
Derrière la facade assez sage, l'intérieur offre (entrée gratuite) aux visiteurs une idée de l'égélance des hôtels de la plaine Monceau (avec Jacquemard-André et Camondo, mais qui eux sont payants). La collection d'art asiatique de Cernuschi, largement agrandie depuis, justifie à elle, seule par son exceptionnelle qualité, une visite que l'élégance de la maison vient rendre encore plus attrayante.
Anecdote amusante, l'immense bouddha de la grande salle de bal a été acheté au Japon par Cernuschi et sortie illégalement par ce dernier a été ramené en 7 morceaux par bateau à Paris et il a fallu détruite une partie de la facade du premier étage sur le jardin pour pouvoir les rentrer dans la maison et reconstituer sur place la statue monumentale. Des images de nombreuses pièces sont disponibles sur ce site.
vendredi 17 octobre 2008
25 boulevard Berthier
Le Boulevard Berthier était (comme l'ensemble des boulevards des Maréchaux) l'ancien chemin de ronde intérieure de l'encetinte fortifiée de Thiers. Un des derniers vestiges de cette muraille se situe justement boulevard Berthier au niveau de la Porte Clichy. Il y a tout un ensemble de constructions curieuses ou intéressantes le long de cette artère qui en font une promenade agréable. Mentionnons, outre les réalisations dont nous avons parlé ici, ici, ici et encore là , le fantôme du 28 bis, maison d'Yvette Guilbert, auquel le Mateur de Nouilles a consacré un article remarquable.
mardi 14 octobre 2008
23ter Boulevard Berthier
Albert Sélonier fut un des plus actifs architectes de Paris au début du siècle, avec plus de 300 édifices à son actif ! Son style va des réalisations néo-gothiques comme celle-ci à des immeubles Art Nouveau en passant par des réalisations baroques haussmanniennes.
L’hôtel particulier du 23 ter boulevard Berthier a été construit pour Gourron, dit Alvarez, chanteur ténor originaire de Bordeaux (Bordeaux, 1861-Nice, 1933) qui connu le succès à Paris, Monte-Carlo et New York au début du siècle. Réalisé en brique et pierre dans un style néo-gothique, il comprend quatre niveaux. Les fenêtres de la façade comportent des vitraux du 17e siècle, provenant d'une église portugaise, placés à la demande du commanditaire.
Sélonier travaillait souvent avec Saint-Blancard qui apparaît aussi parfois comme commanditaire des immeubles, notamment de sa propre maison 27 rue de Londres.
samedi 11 octobre 2008
41 rue de Lille
En facade la pierre seule est apparente mais la construction repose sur une ossature en béton armé d'après le système breveté par Armand Considère la même année (1905).
Les "Demoiselles du téléphone" étaient des jeunes filles célibataires dont la fonction était de prendre les demandes d'appel des abonnés, puis de les mettre en relation.
L'abonné est mis en relation avec une opératrice à laquelle il donne le numéro qu'il veut appeler ainsi que le central dont il dépend (« le 22 à Asnières »).
jeudi 9 octobre 2008
26 rue de Lille
mercredi 8 octobre 2008
23 rue Clapeyron
dimanche 5 octobre 2008
27 bis quai Anatole France
Les grés qui décorent la facade sont l'oeuvre de Gentil & Bourdet qui travaillèrent régulièrement avec Bouwens. A Paris, ils travaillèrent notamment sur le siège de la Société Générale boulevard Haussmann et sur le cinéma Louxor à Barbès.
Richard Bouwens était le fils de William Bouwens. Lignée d'architectes néerlandais, formés et travaillant à Paris toute leur vie. Le père réalisa entre autres l'hôtel Cernuschi au Parc Monceau et le siège du Crédit Lyonnais boulevard des Italiens. Du fils on trouve encore, outre le 27bis quai Anatole France, sa propre maison 8 rue de Lota dans le XVIème (avec le peintre Albert Besnard) ainsi que l'aménagement du paquebot "Normandie".
Le mateur de nouilles parle ainsi de cet immeuble : "La géométrisation de ces motifs peut être d’un très grande diversité pour les assises de chaque étage du bow-window, signe qu’il n’y a pas de règle bien définie chez Bouwens. Il s’est d’ailleurs permis d’utiliser la couleur pour les curieux auvents du rez-de-chaussée et du premier étage, rappel évident de ses origines néerlandaises. Dans le détail, ces ornements annoncent beaucoup plus l’Art Déco qu’ils ne participent à l’Art Nouveau, nouveau signe de l’originalité de cet architecte précurseur."
jeudi 2 octobre 2008
25 quai Anatole France
L'hôtel abrite depuis 2004 la galerie Kugel
La statue d'Athéna veille sur les quais de la Seine
27 rue de Bellechasse
La facade est ornée de moulages de sculptures du Parthénon
... et les intiales de l'artiste apparaissent encore dans le blason au-dessus de la porte.