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mardi 17 mars 2009

16 rue Chauchat, église de la rédemption

Rue Chauchat, tout près de l'hôtel des ventes de Drouot, se trouvaient les halles de l'octroi. Celles-ci ont été construites par Adrien Lusson dans le style des pavillons de Ledoux.

En 1841 les halles de la rue Chauchat furent données à l'église luthérienne de Paris qui fit construire un temple à la place.

"A la place" pas vraiment d'ailleurs, plutôt "à l'intérieur" puisque Gau, l'architecte du projet de l'église luthérienne, eut cette idée amusante de conserver la voute des halles et de mettre le fronton de église à l'intérieur.

C'est dans cette église qu'eurent lieu les funérailles du Baron Haussmann en 1891.



Number 16 rue Chauchat, just by the auction house of Richelieu-Drouot used to be a large warehouse where the goods that came in and out of Paris were kept before the taxes were payed.

In 1841 the location was given to the lutherian church of Paris. Gau, the architect, had the good idea to keep the ancient structure and to build the front entrance of the church inside the arch of the former warehouse.

The funerals of Baron Haussmann, who designed the modern Paris, happened there in 1891.

jeudi 26 février 2009

39 rue Chateaudun, les bains Chantereine

L'entrée des Bains Chantereine se situait en réalité à l'emplacement de l'actuel 40 rue de la Victoire et traversait tout le bloc pour ressortir au niveau du 39 rue Chateaudun, mais ce n'est que de ce côté-ci que subsiste la trace de cette ancienne institution avec cette large grille forgée.

Ces bains tirent leur nom de la rue Chantereine. C'est dans cette rue que s'installa Joséphine de Beauharnais puis, après son mariage, Napoléon Bonaparte. Au retour de l'expédition d'Egypte, on donna à la rue Chantereine le nom de "Rue de la Victoire". En 1815, on la débaptisa à nouveau pour lui rendre son nom de Chantereine, puis en 1830, retour à la rue de la Victoire, nom qu'elle gardât depuis.

L'établissement de bains fut créé au début du XIXème (1831?) à la place du Théâtre Olympique construit en 1796. Les considérables travaux d'assainissement et d'adjonction d'eau réalisé à Paris par Napoléon, notamment le projet du canal de l'Ourcq qui permettait l'arrivée d'une eau plus saine que celle de la Seine et de la Bièvre, avait lancé une grande mode des bains.

mardi 23 septembre 2008

58 rue Rochechouart

La "Cité Napoléon" constitue un exemple exceptionnel de construction sociale du milieu du XIXème siècle. Dix ans avant le grand familistère de Guise, cette cité fait figure de pionnier du genre. A l'origine on trouve le "Prince-Président" Louis-Napoléon Bonaparte qui participe financièrement à ce projet de logement de 400 familles ouvrières, sans doute aussi pour faire étalage de son intérêt pour la situation des ouvriers.


La cité est construite entre 1849 et 1853 selon les principes de phalanstères dont la vogue commencait tout juste.

"le premier bâtiment abritait 86 logements à 100 francs pour les pièces sans feu et 150 francs pour les pièces chauffées. La discipline était de mise: un inspecteur surveillait le comportement et les bonnes moeurs des habitants de la cité, dont les grilles fermaient le soir à dix heures. Un médecin visitait gratuitement tous les locataires et les parties communes rassemblaient lavoir, séchoir et pavillon de bains." (Rodolphe Trouilleux, Paris insolite et secret, édition parigramme)



jeudi 18 septembre 2008

80 rue Taitbout

Le terrain avait été acheté par Mademoiselle Mars pour 225 000 francs-or en 1822. En 1824 elle le revend le double en profitant de la mode pour ce quartier nouveau qu'on surnomme déjà "La Nouvelle Athènes". L'architecte anglais Cresy devient propriétaire du lot et lui donne le visage que nous lui connaissons toujours aujourd'hui. L'ensemble est composé de 4 courettes assez jolies, dont une sort réellement du lot, avec une grande fontaine au centre d'une place carrée, comme on en voit beaucoup à Londres. Entre chaque cours, de passages voutés aux plafonds à caissons avec des fleurs
Mais c'est surtout par les fantômes de ses anciens habitants que l'endroit fascine. Ce n'est plus une adresse, c'est une liste de gloire. Mademoiselle Mars evidemment, mais aussi le baron Gros, Chopin, George Sand, Alexandre Dumas père... et j'en passe !
Dumas père qui s'y connaissait en fêtes délirantes invita toutes les gloires du siècle à bambocher là, dans des décors de soirée parfois peints par Delacroix.

Je mets ici un lien vers une vue aérienne à tout hasard pour vous donner une idée de la disposition des cours. Attention, l'entrée est fermée par un digicode du samedi midi au lundi matin.

dimanche 14 septembre 2008

30 rue de Londres

La décoration de cet immeuble de la rue de Londres est assez inspirée, tout en petite mosaïques.



Deux grands rouleaux de chaque coté figurent les qualités pétillantes de cette eau avec des grosses bulles qui remontent le long de la facade.