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jeudi 1 octobre 2009

103 avenue des Champs-Elysées

Je marchais le nez en l'air hier après-midi, et fallait-il vraiment que j'ai le nez en l'air pour me retrouver rue Galilée alors que j'allais du Trocadéro aux Invalides ! Rue Galilée je découvre un remarquable visage de femme qui me regarde depuis la corniche du premier étage. Un autre au-dessus de la voute suivante, et encore, et encore... Ravi, je pense avoir fait la découverte d'un de ces petits trésors qui parsèment discrètement Paris. Je sors mon appareil et je prends les photos de ces visages vraiment remarquables:

Puis je tourne le coin et patatras... en fait de trésors méconnus, je contemplais l'immeuble le plus connu de l'avenue la plus connue !!!
L'ancienne hotel "Elysée Palace" fut construit en 1898 par Georges Chedanne, l'architecte des Galeries Lafayette et de l'ambassade de France à Vienne, pour la Compagnie des Wagons-lits.

Ce fut le premier grand hotel des Champs-élysées, bientôt suivi par l'Astoria et le Claridge. Mata-Hari avait un appartement dans l'hotel et c'est là qu'elle a été arrété en 1917. Dès 1919 l'immeuble est racheté par le CCF, aujourd'hui HSBC France.

Toute honte bue, il ne me restait qu'à photographier aussi la belle séries de sculptures de la grande facade par Louis Baralis, à qui nous devons aussi le fontaine Subé à Reims.




At the corner of the rue Galilée in the 8th arrondissement there is a very nice row of sculptures representing women's faces. It's rather a small street and if you come from the south of Paris, you can have the feeling of being in a remote and unknown place, whereas in fact it's just around tha angle with the Champs-Elysées. This building was builded Georges Chedanne who also did the french ambassy in Vienna. Early XXth century it was a hotel and it was here that the famous spy, Mata-Hari, had her appartment during the first world war. It now is the headquarter of HSBC-France

vendredi 4 septembre 2009

Plaques de rues

Au XVIIème siècle on commence (calmement) à inscrire le nom des rues. C'est avec Napoléon que l'usage deviendra systématique, en même tant qu'il impose la numérotation des maisons (pair d'un coté, impair de l'autre, dans un ordre croissant en partant de la Seine).

La célèbre "plaque émaillée" verte et bleue est un modèle qui date de 1847 selon ruavista qui consacre au sujet un article bien intéressant.

Un décret de 1938 prévoit leurs spécifications techniques : "Les plaques destinées à recevoir l'inscription du nom de rue seront de forme rectangulaire ... entre 0m70 et 1 mètre et, pour la hauteur, entre 0m35 et 0m50. Elles seront du modèle suivant:
lettres ou chiffres blancs;
fonds bleu azur;
encadrement vert bronze de 3,5 cm de largeur, relevé d'effets d'ombre en filets blancs et noirs
"

Pourvu qu'il respecte ces spécifiations, le propriétaire d'un immeuble est libre de mettre une plaque à son goût, qui va le plus souvent avec le style de l'immeuble.
Quelques minutes dans Paris le nez en l'air suffisent souvent à en repérer plusieurs comme ces deux-ci deu 7ème arrondissement dans leurs jolies niches travaillées et les deux ci-dessous du 8ème arrondissement en mosaïque (bien abimées d'ailleurs...)






The signs with the name of the streets must be of a certain size and with the blue color as a bask ground, but within those limits, one can be creative. Here and there you'll find street name signs that fits the style of the building like the two above in the classic 7th arrondissement and the two below in a more "Art nouveau" style, on that building of 1890 in the 8th arrondissement.

mardi 21 juillet 2009

23 avenue de Messine

Le 23 de l'avenue de Messine est une autre réalisation de Jules Lavirotte dont nous avons déjà vu des oeuvre notamment ici. Cet immeuble date de 1907 soit bien après sa grande oeuvre de l'avenue Rapp et 3 ans après le Ceramic Hotel de l'avenue de Wagram.

Les Ferronneries sont l'oeuvre de Dondelinger, les sculptures de Léon Binet, deux artistes avec lesquels Lavirotte travailla souvent. On les retrouve d'ailleurs dans l'hôtel de la rue Sédillot.
Le terrain sur lequel l'immeuble est bâti était autrefois occupé par un couvent de Carmélites et avant encore par les écuries du la famille d'Orléans, sans doute pour la proximité du parc Monceau qui était son jardin.

Sur le blog "les Egarements monumentaux" on trouve cette belle description qui illustre une photo de l'oeuvre de Binet : "Le réalisme végétal parisien laisse la plante coloniser la muraille de pierre qui s'efface devant elle. Il n'est pas un ornement mais une liberté que prend la nature sur l'homme. Parfois, il semble que les plantes soutiennent l'édifice..."



mardi 16 juin 2009

Un intérieur Guimard

On se souvient que l'Etat avait bêtemment refusé le legs Guimard. Heureusement le petit-palais de Paris a conservé la salle à manger de l'hôtel particulier de l'avenue Mozart telle qu'elle était dessinée et arrangée par Guimard Précieux témoignage sur le talent de cet artiste complet.





samedi 22 novembre 2008

Shell Building

Le "Shell Building", aujourd'hui appelé "Washington Plaza" est un ensemble monumental dans le 8ème arrondissement qui va de la rue de Berry à la rue Washington. Vue depuis l'angle de la rue de Berry le passant est saisi par l'air de "Gotham city sur Seine" de ce bâtiment. Il a été construit par Lucien Bechmann en 1932 alors que celui-ci revenait d'un séjour d'étude aux Etats-Unis. Il se sert ici des connaissances qu'il a acquis en Amérique et organise son oeuvre autour d'une ossature en acier, de dalles chauffantes en béton pour les sols et pense l'organisation générale du bâtiment en fonction des ascenceurs, de la climatisation..
Lucien Bechmann est également l'architecte principal de la Cité Universitaire de Paris et de l'hôpital Rotschild ainsi que différentes immeubles de rapport et quelques HBM.




Mathilde Dion et Gilles Ragot ont consacré un travail très intéressant à cet architecte (disponible en ligne ici) dont voici un extrait:
"Au-delà du choix des matériaux les plus performants, Lucien Bechmann se distinguesurtout de ses confrères par l’adoption de procédés de mise en oeuvre modernes directementinspirés de ceux des États-Unis où il effectue un voyage d’étude. Il y assiste au montagerapide d’un chantier pré-industrialisé et géré d’une façon optimale grâce à la planificationminutieuse des différentes étapes de montage. De retour en France il applique avec succèsces procédés de gestion du chantier à toutes ses entreprises.À cet égard, sa plus belle performance demeure la construction de l’immeuble de bureauxde la Shell qui compte parmi les grandes réalisations parisiennes des années trente,largement publiées par la presse spécialisée. Un graphique d’avancement des travaux, étudié pendant plusieurs mois avant l’ouverture du chantier, règle jour par jour, presque heure par heure, l’ensemble des travaux."
This building is the work of Lucien Bechmann. In 1932, as he was coming back from a stay in America where he worked and got his inspiration with the sky scrappers, he received a command from Shell to realize a modern building that would integrate itself well with the typical parisian architecture surrounding. Building is now called Washington Plaza and is an office center.

lundi 17 novembre 2008

14 rue des saussaies

Le 14 rue des Saussaies a été construit par Alphonse Lejeune en 1846. C'est un bel immeuble constitué d'une succession de blacons et de loggias avec une dominance d'éléments vénitiens.
Alphonse Lejeune fut notamment en charge de la reconstruction en 1859 du Couvent des Loges, Pensionnat dit Maison d'Education de la Légion d'Honneur à Saint-Germain-en-Laye.



Chaque niveau présente des formes d'ouvertures différentes.

Pour prendre cette photo avec un peu de recul vous êtes quasiment obligés de rentrer sous le porche des ex-RG.

dimanche 19 octobre 2008

Musée Cernuschi

"Henri Cernuschi acquit avenue Vélasquez, à l'orée du Parc Monceau, un terrain relativement modeste et tout en longueur. Son architecte, William Bouwens van der Boijen (1834-1907), édifia avec habilité un petit hôtel organisé autour d’une salle immense, inspirée d’un portego d’un palais vénitien, destiné à abriter les collections asiatiques du maître de maison, dominé par le Grand Buddha de Meguro qu’il avait rapporté du Japon et ouvrant sur l'extérieur par une immense serlienne. Les salles de réceptions se déployaient dans le reste du premier étage. Le second, sur l'avenue, abritait l'appartement d'Henri Cernuschi et des chambres d’amis, et l'arrière du bâtiment les domestiques". (Extrait du site des amis du musée Cernuschi) Outre l'hotel néo-classique de Henri Cernuschi, la carrière de Bouwens père compte plusieurs réalisations marquantes: la villa Madeleine à Houlgate et le siège du Crédit Lyonnais boulevard des Italiens. C'est également lui qui réalisera le monument funéraire de Cernuschi au cimetierre du Père Lachaise. Nous avons déjà parlé des réalisations de son fils Richard ici
Derrière la facade assez sage, l'intérieur offre (entrée gratuite) aux visiteurs une idée de l'égélance des hôtels de la plaine Monceau (avec Jacquemard-André et Camondo, mais qui eux sont payants). La collection d'art asiatique de Cernuschi, largement agrandie depuis, justifie à elle, seule par son exceptionnelle qualité, une visite que l'élégance de la maison vient rendre encore plus attrayante.
Anecdote amusante, l'immense bouddha de la grande salle de bal a été acheté au Japon par Cernuschi et sortie illégalement par ce dernier a été ramené en 7 morceaux par bateau à Paris et il a fallu détruite une partie de la facade du premier étage sur le jardin pour pouvoir les rentrer dans la maison et reconstituer sur place la statue monumentale. Des images de nombreuses pièces sont disponibles sur ce site.

mercredi 8 octobre 2008

23 rue Clapeyron

Derrière cette élégante porte cochère de menuiserie de le rue Clapeyron, au fond de la cour, se trouve un joli hôtel particulier qui serait dû (à vérifier) à Alfred Boland, l'architecte inspiré de l'hôtel Ponsin rue de Fortuny.