Les anciens abattoirs de la Vilette furent construits en 1849 par l'architecte Paul-Eugène Lequeux à qui nous devons égalemment dans le même secteur l'église de Saint Jacques - Saint Christophe et celle de Notre-Dame de Clignancourt.
Entre 1872 et 1874 l'architecte Delebarre de Bay transforme le site pour le "Syndicat des fabriques des églises et des consistoires". Il lui donne le visage que nous connaissons aujourd'hui, modèle exemplaire de l'architecture indutrielle de la fin du XIXème siècle, tout en fer et en verre. En 1905, avec la loi de séparation de l'église et de l'état, les pompes funèbres deviennent un monopole public de la ville. L'activité des pompes funèbres fera vivre de nombreux métier, des menuisiers pour construire les cercueils aux plombiers pour les sceller. Le dernier cercueil est sorti du "104" en 1998.
La restauration et le nouvel aménagement sont dues à l'architecte Jacques Pajot. La notice de classement des Monuments historiques qualifie sobrement l'ensemble de "édifice fonctionnaliste proche de l'architecture des grandes gares". On ne peut mieux dire.
mardi 28 octobre 2008
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