25 ans après la chute du second Empire et, partant, celle du Baron Haussmann, son oeuvre commence à être remise en question.
Peu à peu on oublie à quel point le Paris d'avant était insalubre et on peste contre la monotonie des façades trop sages et des normes trop rigides qui ennuient les architectes comme les promeneurs. Grâce à Haussmann Paris avait pu respirer mais maintenant il l'étouffe.
Pendant qu'une commission travaille à réformer le règlement d'architecture de Paris, le percement de la partie de la rue Réaumur entre la rue Saint-Denis et la Bourse, à partir de 1895 va servir de manifeste à tous ceux qui veulent introduire plus de souplesse dans le carcan haussmanien.
Le succès rencontré par les nouveautés, au premier rang desquelles il faut classer le Castel Béranger de Guimard montrent l'attente du public pour des créations plus audacieuses que les rigoureuses facades haussmaniennes.
En 1893 une première brèche avait été ouverte avec l'autorisation des bow-windows, et finalement la commission accouchera d'un nouveau réglement en 1902 mais la rue Réaumur bénéficiera d'une "application anticipée". Ces immeubles, construits entre 1895 et 1900 sont ainsi des plaidoyers pour des règles plus souples mais qui tenaient aussi compte d'un contexte très "politique" dans lequel il ne fallait pas heurter trop franchement les membres de la commission.
C'est dans ce contexte qu'il faut admirer ce magnifique immeuble de Charles Ruzé (le bien nommé!) qui respecte l'esprit haussmannien tout en apportant des innovations réelles dans les baies-vitrées, la rotonde en forme de trèfle avec les trois colonnes de bow-windows courbes et le toit avec plusieurs niveaux de combles aménagés.
Léon Ruffat, le sculpteur, a égalemment réalisé les sculptures et ornements du 59 rue Réaumur tandis que l'architecte, Charles Ruzé, avait réalisé seulement un an auparavant l'immeuble du 105.
Peu à peu on oublie à quel point le Paris d'avant était insalubre et on peste contre la monotonie des façades trop sages et des normes trop rigides qui ennuient les architectes comme les promeneurs. Grâce à Haussmann Paris avait pu respirer mais maintenant il l'étouffe.
Pendant qu'une commission travaille à réformer le règlement d'architecture de Paris, le percement de la partie de la rue Réaumur entre la rue Saint-Denis et la Bourse, à partir de 1895 va servir de manifeste à tous ceux qui veulent introduire plus de souplesse dans le carcan haussmanien.
Le succès rencontré par les nouveautés, au premier rang desquelles il faut classer le Castel Béranger de Guimard montrent l'attente du public pour des créations plus audacieuses que les rigoureuses facades haussmaniennes.
En 1893 une première brèche avait été ouverte avec l'autorisation des bow-windows, et finalement la commission accouchera d'un nouveau réglement en 1902 mais la rue Réaumur bénéficiera d'une "application anticipée". Ces immeubles, construits entre 1895 et 1900 sont ainsi des plaidoyers pour des règles plus souples mais qui tenaient aussi compte d'un contexte très "politique" dans lequel il ne fallait pas heurter trop franchement les membres de la commission.
C'est dans ce contexte qu'il faut admirer ce magnifique immeuble de Charles Ruzé (le bien nommé!) qui respecte l'esprit haussmannien tout en apportant des innovations réelles dans les baies-vitrées, la rotonde en forme de trèfle avec les trois colonnes de bow-windows courbes et le toit avec plusieurs niveaux de combles aménagés.
Léon Ruffat, le sculpteur, a égalemment réalisé les sculptures et ornements du 59 rue Réaumur tandis que l'architecte, Charles Ruzé, avait réalisé seulement un an auparavant l'immeuble du 105.
25 years after the fall of the Baron Haussmann, who imposed very strict rules to the architects, people started to raise question about the by-law of building in Paris. A commission gathered to re-write the rules and the Rue de Réaumur was used as a test of the new by-law. This building is in line with the haussmannian tradition but presents some very nice innovations, especially with the 3 rows of curved bow-windows at the angle.
The graceful curve of a Bow window is a lovely way to open any room and capture a view. they are wonderful.
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